Il est difficile de croire que l’on pollue quand on reste chez soi et que l’on regarde une vidéo sur internet ou que l’on fait une recherche sur Google... Et pourtant c’est le cas. Le web n’est pas totalement virtuel comme on pourrait le croire. Il repose sur des équipements et des infrastructures bien réels (smartphone, ordinateurs, antennes, cables, puces électroniques, batteries...) et consomme de l’électricité.
Chaque geste effectué sur le web produit une empreinte carbone : visiter un site web, lire une vidéo, envoyer un mail. Un site web génère entre 2 et 10 grammes d’équivalent CO2 pour chaque page consultée. Multipliés par le nombre de visiteurs et le temps passé chaque jour, on obtient rapidement des chiffres énormes ! En juin 2020 on comptait plus d’1,93 milliard de sites web au monde. La dématérialisation de tous les services, le télétravail, la vente en ligne sont des formidables générateurs de croissance.
Si internet était un Etat, il serait le 6e pays le plus pollueur du monde, une pollution comparable à celle du trafic aérien mondial ! Selon The Shift Project, 4 % des émissions de gaz à effet de serre sont imputées à l’industrie du numérique. Et ce chiffre s’accroît de 6% par an. Ce n’est pas anodin.
Chez Zedd on s’engage à notre échelle à réduire autant que possible l’empreinte carbone des sites web que nous réalisons. Ce n’est pas une simple façade. Depuis 25 ans que nous réalisons des sites, nous voyons l’évolution : technologies toujours plus complexes et énergivores, accumulation de contenus obèses, multiplication de publications pas toujours pertinentes... Elle est loin la page qui devait faire moins de 50Ko...
L’éco-conception web nous invite à repenser nos pratiques pour des sites internet moins énergivores et plus respectueux de l’environnement. Ce n’est pas si compliqué que ça. C’est même à votre portée aussi. Nous vous proposons ci-dessous 11 bonnes pratiques sélectionnées par nos intégrateurs et développeurs.